L’Iran a-t-il plus à gagner ou à perdre dans une attaque contre Israël ?
L’Iran a fait très attention à ne pas s’engager directement avec Israël. Il s’est appuyé sur des forces partageant les mêmes idées pour attaquer Israël, comme le Hezbollah, le Hamas et les Houthis. Israël a également évité la confrontation directe. Les deux camps voient beaucoup à perdre.
Biden a-t-il perdu la capacité de faire pression sur Netanyahu ?
Biden jouit encore d’une influence considérable, mais il ne l’a pas encore utilisée.
Comment pensez-vous que cette guerre peut se terminer : par un accord avec le Hamas ou par une défaite du Hamas ?
La plupart des guerres du XXIe siècle se terminent par une sorte d’impasse. La victoire (ou la défaite) pure et simple est très rare. Israël a eu six mois pour maîtriser le Hamas. Cette stratégie a échoué, avec des conséquences catastrophiques pour la population de Gaza. Il est peu probable qu’un accord formel soit conclu entre Israël et le Hamas, mais il pourrait y avoir un accord tacite qui amènerait un acteur extérieur, comme l’Autorité palestinienne ou l’ONU, à Gaza.
Quels sont les projets du gouvernement Netanyahu pour la bande de Gaza une fois la guerre terminée ?
Les États-Unis ont fait pression sur Israël pour qu’il accepte une certaine forme de contrôle de l’Autorité palestinienne sur Gaza, sous supervision internationale. Netanyahu a refusé de tolérer toute reprise de l’autorité de l’AP à Gaza et semble déterminé à dégrader également l’autorité de l’AP en Cisjordanie. Cela ne laisse que très peu d’options autres que la reprise du contrôle direct israélien.