Nouvelle bataille entre Podemos et Sumar. Cette fois, à cause des dépêches du Congrès des députés. Les violets ont abandonné le groupe parlementaire Sumar le 5 décembre après avoir rompu tous les ponts avec Yolanda Díaz et sont passés au Groupe Mixte. Depuis lors, les violets ont continué à occuper leurs bureaux au sein des bureaux du groupe parlementaire Sumar, jusqu’à cette semaine, où le parti fuchsia affirme avoir enlevé les affaires des violets après que le Conseil du Congrès a approuvé ledit mouvement.
Podemos a cependant demandé protection à la présidente du Congrès des députés, Francina Armengol, et a dénoncé à la police nationale « l’accès irrégulier au bureau de ses députés » au Congrès. Selon les violets, les affaires de leurs députés « ont été retirées de leurs espaces de travail personnels et déposées dans une zone de passage de la Chambre ».
Des sources du parti dénoncent leur entrée « de force » dans leurs bureaux et assurent qu’elles n’ont reçu aucune notification du Congrès concernant leurs bureaux. Selon le parti, du matériel tel que des documents de travail, des appareils informatiques et des objets personnels, entre autres, ont été retirés de leurs bureaux. Face à cette situation que les violets considèrent comme « de la plus haute gravité », ils espèrent que la présidence de la Chambre basse agira pour « trouver les responsables et garantir les droits des députés ».
À Sumar, ils nient toute forme d’action illégale. Le secrétaire général du Groupe Plurinational de Sumar, Txema Guijarro, a assuré avoir attendu que le Conseil du Congrès prenne la décision de changer de bureau, qui serait arrivée la semaine dernière.