La veille de la séance plénière du Congrès des députés pour débattre de la loi d’amnistie, l’Association pour la réconciliation et la vérité historique a prolongé un précédent recours en protection devant la Cour Constitutionnelle (TC) dans lequel Il a demandé, par mesure de précaution, la suspension de la séance.
Il a fait confiance à une réponse aussi rapide que celle qui, en 2017, à la demande du PSC, a paralysé par décision du TC la séance plénière du Parlement de Catalogne qui allait débattre du 1-O. Mais cette fois, la Haute Cour n’a rien fait.
Face à l’absence de réponse, l’entité a une nouvelle fois élargi l’appel à la protection présenté le 14 novembre 2023, sachant que « il se peut qu’il soit violé » son « droit à une protection judiciaire effective de l’article 24 de la Constitution, en tenant compte du fait que c’est l’intention annoncée dans de nombreux médias, par le Congrès des députés, d’approuver ce mois-ci le projet de loi d’amnistie, donc que l’appel à la protection qui nous proposons, « Si aucune de ces mesures n’est résolue, cela cessera d’avoir tout potentiel. »
L’entité, qui a récusé elle-même quatre de ses magistrats devant le TC, ne considère pas que cela soit une raison pour ne pas agir. « Nous comprenons que ce n’est pas une excuse pour que des cas de récusation soient traités (et Le délai pour que la Cour constitutionnelle se prononce est certes dépassé. sur l’ensemble des contestations soulevées), puisqu’il y a actuellement onze magistrats au TC et quatre ont été récusés.
C’est pourquoi ils demandent « que les règles de procédure relatives au remplacement des magistrats sont appliquéespuisqu’un cas pratique très clair se déroule : plusieurs magistrats ont été récusés, mais il existe une situation factuelle d’urgence parce que le Congrès des députés est en train de traiter, rien de moins que par la procédure d’urgencela proposition de loi d’amnistie.
Ainsi, « après avoir proposé des mesures très prudentes, nous comprenons que sa résolution ne peut être reportée « sine die »parce que notre droit à une protection judiciaire efficace, celui de l’article 24 de la Constitution et d’autres préceptes de la Convention européenne des droits de l’homme et des déclarations des droits fondamentaux auxquels l’Espagne souscrit, sont violés.
Dans leur mémoire, « comme le prévoit la loi », ils exigent « que des magistrats de TC soient nommés en charge de cette affaire, pendant que les incidents de récusation sont justifiésà qui est attribuée une compétence provisoire pour résoudre des mesures extrêmement conservatoires et d’autres questions.
Conformément à ce qui a été dit ci-dessus, ils rappellent que «C’est une jurisprudence consolidée de la Cour Constitutionnelle» (ordonnance 134/2017, du 5 octobre, déjà citée), relative à la séance du Parlement autonome de Catalogne du 9 octobre 2017, « qui a été provisoirement suspendu, en application de l’article 56.6 LOTC, que nous invoquons désormais »et pour lequel il a été déclaré « radicalement nul et sans aucune valeur ni effet, tout acte, résolution, accord ou acte qui contreviendrait à la suspension convenue »de sorte que « puisque des circonstances identiques existent ici (projet de loi d’amnistie radicalement inconstitutionnelle et illégale), il est demandé que Des mesures identiques sont appliquées à tous les actes parlementaires pouvant être approuvés désormais, singulièrement par le Congrès des députés.
De même, « que tout autre Séance plénière qui peut être convoquée » par la Chambre basse ; « être suspendu n’importe quel terme présenter des amendements » et « suspendre toute réunion d’un comité du Congrès où la loi susmentionnée est débattue.
Tout cela pendant que la procédure juridictionnelle est en cours, car elle pourrait causer de nombreux dommages très graves et difficiles à résoudre.