Avant le début du match, les enfants d’Antoine Griezmann ont foulé le gazon pour offrir à leur père un maillot encadré portant le numéro 174.. C’était un hommage du club pour avoir surpassé Luis Aragonés au titre de Meilleur buteur de tous les temps de l’Atléticomais aussi une menace.
C’était le derby du retour de Vinicius au Metropolitano et le jeu pourrait être deviné comme un duel entre les deux sept. Un duel qui les Français ont gagné en un contre un. Parce que c’est un face à face qui a décidé de l’égalité. Un ballon perdu par le Brésilien l’a laissé en face-à-face avec Griezmann, qui s’est débarrassé de lui comme il le voulait avant de marquer un superbe but collé à la ligne de base que Lunin ne pouvait pas arrêter.
Ce n’était pas le meilleur jour de Viniciusplus intéressé par les tribunes que par le jeu, plus disposé à célébrer les buts de son équipe devant les supporters rouges et blancs qu’à embrasser ses coéquipiers lors de la célébration.
Ce n’était pas non plus le jour des gardiens. Deux erreurs contre une Lunin « a gagné ». Madrid a perdu deux buts à un jusqu’à ce que l’ukrainien le répare. Un arrêt de sa part a été à l’origine du but nul 2-2 qui a forcé la prolongation.
Il y a des moments où les gardiens de but deviennent des héros et d’autres fois ils deviennent de la matière à mèmes, des moqueries virales qui inondent l’espace virtuel. Kepa l’avait déjà prévenu en demi-finale de Super Coupe, avec un but contre son camp difficile à expliquer et cela a été confirmé par Lunin et Oblak en Coupe.
L’une des raisons pour lesquelles l’Ukrainien était propriétaire était son sécurité aux sorties négligées. Mais il a hésité S’il devait essayer d’attraper un ballon, Rudiger a tenté de le dégager et n’a pas couvert le but lorsque Samu Lino a terminé le premier but. Il n’est pas descendu pour se couvrir, il n’a pas tendu les bras. Il resta debout, tel un géant sans défense, et Lino alla faire la fête dans un coin.
Le match nul de Madrid était encore plus étrange. Une faute commise par Modric et Oblak l’a mis dans son but avec son poing quand il est allé se dégager. Encore un gardien qui souffre dans les sorties. Encore une occasion que Vinicius a manqué de rester sur place au lieu d’aller faire la fête dans le dos des ultras de l’Atlético comme si le but avait été le sien.
L’attention était braquée sur le Brésilien, mais il n’était pas l’attaquant le plus dangereux du Real Madrid, qui a touché deux fois la barre transversale. Un de Bellingham dans la première partie et une autre de Rodrygo dans la seconde, ils auraient pu décider du match bien avant d’atteindre la demi-heure supplémentaire.
Le Real Madrid n’a pas été aidé par les erreurs de Lunin, qui s’est encore trompé avant que Morata ne finisse dans un filet vide.
L’Atlético s’enthousiasme facilement, mais ne fait pas confiance. Vivre accroché au destin, accro à la possibilité que le drame se produise sous la forme d’un but du Real Madrid. Le stade devient soudain silencieux, attendant le pire. Et le but de Joselu arrive qui force la prolongation. Bien que le but ait été marqué à moitié par Lunin et Bellingham. L’Anglais parvient à arrêter le temps autour de lui et à mettre le ballon sur la tête de Joselu, qui n’avait qu’à la pousser. Lunin, qui était déjà entré dans le match, avait réalisé un arrêt extraordinaire qui a conduit à la contre-attaque pour le match nul.
Bellingham s’est imposé en seconde période. Il n’a pas marqué, mais il propose toujours des solutions. Même si les rivaux le recherchent et s’accrochent à son bras. Même si vous devez les transporter ainsi que leur équipement. Bellingham est toujours là.
Le VAR a dû vérifier si Joselu avançait, mais il y avait un défenseur marquant la ligne qui lui a donné la permission d’égaliser.
Le Real Madrid n’a pas eu autant de chance lors des prolongations lorsqu’il s’est retourné pour égaliser. Cette fois, il y avait hors-jeu de l’Anglais avant la fin de Ceballos le but qui aurait valu le match nul.
Les espoirs du Real Madrid d’égaliser étaient anéantis, même si les changements de Simeone ne manquaient pas pour tenter le sort.
C’est l’habitude de l’entraîneur argentin d’envoyer des défenseurs sur le terrain lorsqu’il doit subir le résultat. L’inertie prend le dessus sur lui et cette fois c’est Azpilicueta qui a été envoyé sur le terrain avec l’idée de retenir Vinicius. Le défenseur navarrais n’a pas tenu longtemps sur le terrain. Il a déployé tellement d’efforts pour limiter les actions du Brésilien avec des coups de pied que dans l’un d’entre eux, c’est lui qui s’est blessé. Savic est venu à sa place, mais cette fois il n’y a pas eu de drames.
Car ces jeux avec tant de tension déroutent parfois les joueurs, qui commettent des erreurs inexplicables. C’est arrivé aux gardiens, mais aussi à Tchouameni, qui voulait jouer avec le juge de ligne à un moment donné du jeu. Il l’a envoyé au groupe, mais il ne l’a pas rendu et l’a laissé sortir. Pour qu’ils disent que les arbitres vont avec Madrid.
Le nul madrilène que redoutait le Metropolitano n’est pas arrivé, mais le quatrième de l’Atlético qui a permis au stade de respirer. Une contre-attaque qui a amené Memphis dans la surface. Là, il a donné le ballon à Riquelme pour départager l’égalité. Alors oui, le stade a été libéré aux cris de « Atleti, Atleti ».
C’était leur revanche après la défaite en Super Coupe. Les deux équipes ont respecté la tradition des buts et des prolongations. Et Griezmann a fini par résoudre le jour de son hommage pour partir le t-shirt que ses enfants lui ont offert est périmé avant de savoir qu’il allait être le héros.