Le dernier mois de l’année, traditionnellement positif pour le marché du travail en raison des embauches de la campagne de Noël, s’est clôturé sur une baisse du chômage, en particulier le chômage a diminué de 27.375 (-1%) travailleurs par rapport au mois précédent. Le chômage a pratiquement diminué la moitié de celui de décembre de l’année dernière quand cela a été le cas chez 43 727 personnes.
Il s’agit de la plus petite réduction pour un mois de décembre au cours des douze dernières années, sauvant décembre de la pandémie. En glissement annuel, le chômage a diminué de 130.197 personnes (-4,59%). Avec ces chiffres, le chômage enregistré a atteint 2.707.456 personnes, le chiffre le plus bas pour ce mois depuis 2007, comme l’a souligné le ministère du Travail et de l’Economie Sociale.
Cependant, le chômage réel, y compris les demandeurs d’emploi, a augmenté de près de 10 000 personnes au cours du mois. Les demandeurs d’emploi occupésqui comprend les immobilisations discontinues, ont augmenté de près de 40 000.
Le mois dernier, Il existe un écart de près de 680 000 personnes entre le chômage enregistré et le chômage réelce qui implique qu’il y a près de 3,4 millions de personnes sur le marché du travail qui ne travaillent pas, selon Randstad Research.
Pour sa part, La Sécurité sociale a gagné près de 30 000 affiliés supplémentaires, mais c’est le pire mois de décembre depuis 2013 à l’exception des fins d’année 2020 et 2022. En données désaisonnalisées, le nombre de cotisants à la Sécurité Sociale a augmenté en décembre de 23.287 travailleurs (+0,1%), clôturant l’année à 20.774.625 personnes occupées, le meilleur chiffre de la série historique.
Sur l’ensemble de l’année, l’emploi a ajouté 539.740 affiliés en moyenne sur l’ensemble de l’année 2023, dont 29.937 en décembre, avec record de 20,84 millions de personnes employées en décembre. La croissance de l’emploi est la deuxième plus élevée depuis 2018, lorsque le système a ajouté 564 000 travailleurs.
Le rebond de l’emploi enregistré en 2023 a été supérieur à celui de 2022, année au cours de laquelle l’affiliation moyenne a enregistré une croissance de 471.360 affiliés, mais inférieur à celui de 2021, année record en 16 ans avec un total de 776.478 employés après la pandémie. restrictions.
Fin décembre 2023, le ratio cotisants/pensionnés a atteint 2,42, sa valeur la plus élevée depuis dix ans, tandis que les revenus des cotisations ont augmenté jusqu’en novembre (dernières données disponibles) au rythme interannuel de 10,3% (+8,3% si les quotas du Mécanisme d’équité intergénérationnelle, en vigueur depuis janvier 2023, sont exclus).
L’éducation attire l’emploi
La L’éducation a mené la hausse de l’emploi en 2023 tant en termes absolus que relatifs après avoir gagné 148 744 nouveaux contributeurs par rapport à 2022 (+13,7%) en valeurs moyennes.
Il convient également de noter les augmentations absolues du nombre moyen d’affiliés dans l’hôtellerie, avec 75 646 salariés de plus (+5,9 %), et dans le commerce, qui a ajouté 61 370 cotisants sur l’année (+2,4 %). Du côté de la baisse, se démarque l’Administration Publique qui a perdu 68.178 cotisants en 2023 (-5,6%).
De son côté, le Système Spécial Agraire a enregistré l’an dernier 16.341 retraits (-2,3%), tandis que le Système Spécial Home a perdu 3.783 affiliés par rapport à 2022 (-1%).
Le gouvernement a souligné que la croissance du nombre d’adhérents par rapport au niveau pré-pandémique est « particulièrement intense » dans les secteurs de Haute valeur ajoutéecomme l’informatique et les télécommunications, qui compte 25,2% d’adhérents en plus qu’avant Covid, ou les activités professionnelles, scientifiques et techniques, où l’emploi a augmenté de 15,8%.
En effet, selon la Sécurité Sociale, un nouveau membre sur cinqsoit 314 000 personnes, ont rejoint ces deux filières « très productif » depuis la fin de la pandémie.