La Cour suprême admet avoir instruit le recours pour corriger les coefficients réduisant l'âge de la retraite des policiers

Le 5 juin, La Chambre haute a approuvé par 147 voix pour et 103 contre, dont celles du PSOE, une proposition de loi du Parti populaire, dont l'objectif est d'inclure les membres de la Police nationale et de la Garde civile dans la liste des professions à risque en Espagne. Concrètement, l'initiative, qui modifie un décret de la Sécurité Sociale, a reçu les votes favorables du PP, Vox et UPN, tandis que Le PSOE, l'ERC, Bildu et Sumar ont voté contre. Junts et le PNV, de leur côté, se sont abstenus.

De cette manière, le Sénat poursuivra l'élaboration de cette règle, qui vise à inclure ces agents, ainsi que ceux du Service de Surveillance Douanière, au sein du des groupes qui bénéficient d'un coefficient de réduction pour l'âge de la retraite, en raison de la « dangerosité de leur travail ». Norme que Il faut maintenant qu'il soit approuvé au Congrès des députés pour qu'il entre en vigueur, où il y a aussi une proposition non légale enregistrée pour l'égalité réelle et totale de la Police Nationale et de la Garde Civile, ainsi que leur retraite anticipée. Et c’est ici que Sánchez et ses partenaires gouvernementaux auront le dernier mot.

Car de la part de l'Exécutif, pour l'instant, les agents n'ont obtenu que le silence. Justement, la Justice a statué sur ce silence administratif. La Cour suprême a admis un appel affaire contentieuse-administrative enregistrée par le syndicat Police Justice (Jupol), pour corriger les coefficients réduisant l'âge de la retraite de la police nationale. C'est plus, donne un délai de 20 jours au Ministère de la Présidence, de la Justice et des Relations avec les Cortes, dirigé par Félix Bolaños, d'envoyer le dossier administratif correspondant. Concrètement, il fait référence à une demande à ce sujet présentée par Jupol au Conseil des ministres, à laquelle on n'a pas encore répondu.

La Cour Suprême demande au Gouvernement le dossier administratif correspondant sur la retraite des policiersCour suprême

La Cour suprême donne 20 jours au gouvernement

De cette façon, la Haute Cour « oblige » l'exécutif de Pedro Sánchez à donner une réponsetout en précisant qu ' »un recours en réexamen peut être formé contre cette résolution devant l'Avocat de l'Administration de la Justice, dans un délai de cinq jours à compter de la date de notification ».

De la Jupol, son secrétaire général, Aaron Rivero, s'est montré satisfait de la décision de la Cour suprême et a défendu le travail réalisé par ce syndicat, sur « différents fronts, de manière sérieuse et sans démagogie, populisme ou mensonges ». Il faut se rappeler que le La Police Nationale et la Garde Civile sont les seuls corps d'État qui ne font pas partie de la liste des professions à risque.. Pour cette raison, contrairement aux mossos, ertzainas, police provinciale et police locale, la « dangerosité » de leur travail n'est pas prise en compte et le coefficient réduisant l'âge de la retraite ne leur est pas appliqué. À savoir : depuis janvier 2018 (année de la signature de l'accord dit de péréquation des salaires), jusqu'à aujourd'hui, un officier de la police nationale à la retraite aurait perdu plus de 75 000 euros à cause d'un mosso d'esquadra. Un fait qui, selon Rivero, « est inacceptable et contredit la maxime de même travail, même salaire et même retraite« .

Et cette discrimination amène un garde civil ou un officier de la police nationale à la retraite à gagner jusqu'à 12 625 euros de moins par an qu'un policier régional. Le motif? Alors qu'un agent régional prend une retraite anticipée (59 ans) sans perte de pouvoir d'achat, un agent de la Police nationale subit une diminution de la rémunération qu'il perçoit à la retraite (environ 900 euros par mois par rapport à un ertzaina ou un mosso). À ce stade, la Jupol rappelle sa lutte pour l'égalité au sein du Médiateur. À tel point que le 1er juin, cette institution a rapporté que le ministère de l'Inclusion, de la Sécurité sociale et des Migrations, dirigé par Elma Saiz, avait engagé les procédures « pour établir des coefficients réducteurs et anticiper l'âge de la retraite dans le système de sécurité sociale. » Il l'a fait à travers une lettre signée par sa première adjointe, Teresa Jiménez-Becerril.

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