« La Commission est analysant la proposition de loi organique, suit de près le processus législatif national et reste en contact avec les autorités espagnoles. C’est la réponse que le Commission européenne (CE) à l’une des organisations les plus actives dans la défense de l’État de droit auprès des instances européennes, Citoyens Pro Europe. Il précise que la principale autorité européenne finalisera son analyse sur la base du texte de la loi organique qui sera approuvée pour déterminer si elle est conforme au droit de l’Union européenne et aux valeurs fondamentales du Traité.
Dans le document auquel LA RAZÓN a eu accès, il ne fait aucun doute que, Si nécessaire, la Commission européenne agira. « Soyez assuré que La Commission reste déterminée à prendre les mesures nécessaires pour garantir le respect du droit de l’UE et le respect du principe de l’État de droit dans tous les États membres, ainsi que de continuer à collaborer avec les autorités espagnoles pour défendre l’État de droit », indique le texte.
Citoyens pour l’Europe, en collaboration avec le Forum des enseignants et Citizen Impulse Ils se sont rendus le 23 janvier au Commission des pétitions du Parlement européen avec près d’un demi-million de signatures pour mettre en garde contre les risques que posent les accords pour l’investiture de Pedro Sánchez entre Junts et le PSOE pour l’État de droit. Mais l’accent a été mis sur le projet de loi d’amnistie, qui continue d’être examiné au Congrès des députés, avec un délai prolongé jusqu’au 7 mars.
L’objectif de ces organisations était d’informer les autorités européennes, y compris la Commission, afin qu' »elles prennent au sérieux les risques non seulement de la loi d’amnistie, mais de l’ensemble de l’accord d’investiture », a-t-il ensuite expliqué au journal juriste. Thérèse Freixes.
« Soyez assurés que la Commission reste déterminée à prendre les mesures nécessaires pour garantir le respect du droit de l’UE »
Dans la Commission des pétitions portait près d’un demi-million de signatures et une enquête sur plus de 50 pages ce qui représente près de quinze événements dans lesquels les principes démocratiques sont violés en Espagne, un document qui avait déjà été remis précédemment à la Commission européenne, qui a répondu aux entités en confirmant leur intérêt pour l’élaboration de la future loi.
Toutefois, la CE prévient que Toute mesure sera adoptée une fois la loi approuvée. Le cas échéant, il n’hésitera pas à prendre les mesures qui s’imposent.
Recherche sur l’état de droit
Dans le rapport envoyé à la Commission européenne, puis soumis à la commission des pétitions du Parlement européen, il fournit des documents et des informations supplémentaires sur les accords d’investiture, mais souligne également d’autres pratiques qui violent l’État de droit. Parmi eux, le procédures législatives et adoption des loiscomme l’amnistie qui a été présenté comme un projet de loice qui raccourcit les délais et évite les rapports émis par différentes institutions lorsqu’il est traité comme un projet de loi.
Les questions concernant l’indépendance et l’impartialité du pouvoir judiciaire ont également été abordées, accusations d’instrumentalisation de la justice à des fins politiques ou « lawfare », et les nominations de hautes institutions de l’État annulées par la Cour suprême (TS), comme c’est le cas de l’ancienne ministre de la Justice Dolores Delgado ou celui du Parquet pour mineurs. De même, il a été signalé que le renouvellement des membres du Conseil Général du Pouvoir Judiciaire (CGPJ) aurait été bloqué.
Ce faisant, ces associations ont voulu alerter au sein des institutions européennes de ces des enjeux qui ne sont pas uniquement de nature internemais ils impliquent également le principes sur lesquels l’Europe est fondée.