Les travailleurs de notre pays ont vu leur masse salariale diminuer cette année et ont gagné moins au mois de janvier.. Mais à quoi est due cette situation ? Le Mécanisme d’équité intergénérationnelle (MEI), entré en vigueur en janvier 2023 dans le but de garantir la pérennité des retraites, a augmenté cette année, affectant pleinement la masse salariale des Espagnols.
Cette taxe remplace l’ancien facteur de durabilité approuvé dans la réforme des retraites de 2013 et sert à financer le prochain départ à la retraite de la plus grande génération, le « baby-boom ». Ce mécanisme a été appliqué pour la première fois l’année dernière et, ensuite, Il restait 0,6% sur le salaire brutSur ce pourcentage, 0,5 point correspond à l’entreprise et 0,1% aux travailleurs. Cependant, la réforme des retraites envisage de hausser le prix du MEI à 1,2 % en 2029à raison d’un dixième par an, l’entreprise prenant en charge 1% et le travailleur 0,2%.
En 2024, l’IEDM a augmenté d’un dixième pour atteindre 0,7%. Après cette augmentation, le travailleur est passé d’une cotisation de 0,1 point à 0,12% ; tandis que l’entreprise prend en charge 0,58%, contre 0,5 à laquelle elle a été confrontée en 2023. Cette augmentation a eu un effet sur la masse salariale des travailleurs, donc en 2024 ils gagneront moins.
De même, cette mesure rapportera à la Sécurité sociale des revenus de 3,702 millions d’euros en 2024., l’équivalent approximatif de 0,24% du Produit intérieur brut (PIB), par rapport à la collecte de 0,20% du PIB en 2023 – elle a dépassé 2 922 millions d’euros –, selon les projections du gouvernement. De cette façon, Le dixième supplémentaire cette année signifiera un revenu de 780,5 millions d’euros.
Qui est concerné par l’IEDM ?
Le MEI touche toutes les masses salariales, peu importe le salaire reçu et Dans le cas des travailleurs indépendants, 0,7% leur revient entièrement, ainsi que ses hausses ultérieures. Les seules exceptions à cette règle concernent le secteur de la pêche maritime, comme l’explique le décret législatif royal 8/2015, du 30 octobre, qui approuve le texte consolidé de la loi générale de la sécurité sociale.
« La dernière contribution supplémentaire qui alimentera le Fonds de réserve de la sécurité sociale ne peut faire l’objet d’aucune bonification, réduction, exonération ou déduction. De même, elle ne peut être réduite par l’application de coefficients ou toute autre formule réduisant la contribution. variables qui peuvent être applicables en matière de cotisations des entreprises ou des travailleurs, en fonction des conditions de cotisation qui leur sont applicables en raison de leur inclusion dans l’un des régimes et systèmes spéciaux de sécurité sociale, ou en fonction des situations d’inscription ou assimilées à l’inscription qui déterminent l’obligation de payer les cotisations, ainsi que le sujet responsable de leur paiement, sauf dans les cas prévus pour les travailleurs des deuxième et troisième groupes de l’article 10 de la loi 47/2015. , 21 octobree, régulateur de la protection sociale des travailleurs du secteur maritime-pêche« , établit l’article 127 bis du règlement en vigueur.
Dans le cas des travailleurs qui perçoivent un salaire brut moyen (22 781 euros en 2022), En 2023, ils ont payé 2,2 euros par mois pour le MEI, alors que cette année ils paient 2,7 euros, ce qui représente un montant annuel qui s’élève respectivement à 26,4 euros et 32,4 euros. Dans le cas de l’entreprise, l’année dernière, ils ont dû payer 136,68 euros par an –11,39 euros par mois– et en 2024, ils devront payer 158,52 euros par an –13,21 euros par mois–.
En 2024, l’assiette maximale de cotisation a augmenté de 5%, pour atteindre environ 4.720,27 euros par mois (56.643 euros par an). Pourtant, Ceux qui cotisent pour l’assiette maximale paieront 6,79 euros par mois pour le MEI soit 81,5 euros par an. Dans le cas de l’entreprise, l’impact sera encore plus grand, puisqu’au total elle paiera 394,2 euros par an pour ce concept.soit 32,85 par mois.