Le gouvernement espagnol, par l'intermédiaire du ministère de la Transformation numérique et de la fonction publique ; La Junta de Andalucía et IMEC, leader mondial dans la recherche et le développement de nanoélectroniques et de technologies numériques, ont signé ce mercredi à Louvain (Belgique) un protocole d'accord (MoU) par lequel ils ratifient leur intention d'établir une ligne pilote de technologies spécialisées pour la fabrication de puces avancées à Malaga.
Cette nouvelle installation d'innovation complétera celle de l'IMEC à Louvain, axée sur l'axe de recherche sur le silicium (autour de la technologie complémentaire des semi-conducteurs à oxyde métallique, CMOS).
La nouvelle installation de Malaga aura pour objectif de développer de nouveaux procédés de prototypage de puces de 300 millimètres dans de nouveaux matériaux, alternatives au silicium, actuellement difficiles à combiner avec les procédés CMOS, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Cette nouvelle fab vise à « répondre aux nouveaux besoins de recherche et de développement de nouveaux prototypes pour être à la pointe des processus technologiques qui seront développés au cours de la prochaine décennie, dans des domaines comme la médecine, la photonique, les technologies quantiques ou la réalité augmentée ». .
Ainsi, cette nouvelle installation de tranches de 300 millimètres permettra la découverte de nouvelles puces et de nouvelles applications dans des domaines tels que la santé, la biologie, la photonique, la réalité augmentée et virtuelle ou l'ingénierie de précision.
En complétant l'infrastructure et l'expertise existantes de l'usine de Louvain avec ces processus non standardisés et actuellement incompatibles avec la production de semi-conducteurs, les deux centres de Louvain et de Malaga travaillent de manière coordonnée.
Aujourd'hui, une nouvelle phase commence dans le but d'établir un modèle « robuste » de collaboration public-privé entre IMEC, le gouvernement espagnol et le gouvernement andalou. « Les deux gouvernements se sont déjà mis d'accord sur le financement de la construction de la nouvelle installation, y compris les infrastructures et les équipements », a indiqué le ministère.
« Ils ont également formulé l'intention de financer le centre de manière durable, à moyen et long terme, afin de tirer parti des bénéfices de l'écosystème croissant des semi-conducteurs », ont-ils noté. IMEC gérera les opérations de l'usine, en fournissant le savoir-faire et la technologie nécessaires, et en garantissant l'accès à son réseau mondial de partenaires académiques et industriels.
Le protocole d'accord souligne l'intention des parties de collaborer à l'échelle paneuropéenne pour dynamiser l'écosystème espagnol des semi-conducteurs « en tirant parti des atouts locaux, des avantages existants en matière d'expertise transfrontalière et des capacités nécessaires pour relever les défis de la société mondiale, en plus de renforcer le potentiel régional ». économie ».
Avec la création de ce nouveau centre, étroitement lié à celui d'IMEC à Louvain pour le développement de semi-conducteurs de 300 millimètres, l'objectif est de profiter de la capacité d'innovation existante en Espagne et en Andalousie. « D'autres détails de cette opération, tels que les prévisions de passation des marchés, ne pourront être confirmés qu'après la conclusion du processus de négociation », a indiqué le ministère dans le communiqué.