La Moncloa conditionne l’amnistie à l’obtention préalable des budgets

Jusqu’au dernier moment, le PSOE a continué à insister sur le travail pédagogique avec ses partenaires pour qu’ils comprennent le rejet des amendements qui n’ont pas été intégrés dans le débat lors de la présentation de la loi d’amnistie, et qui arrivent vivants à la Commission Justice. , où ils seront débattus ce matin.

Le terrorisme, dû au « Tsunami Démocratique » et à la CDR, est le principal point d’affrontement, et les socialistes n’ont cessé d’insister auprès de leurs partenaires sur le fait que la loi atteint déjà la limite dans cette affaire, puisqu’elle inclut même ceux qui sont touchés par le terrorisme. , tant qu’il n’y a pas de phrase finale. La tarea de persuasión de los socialistas sobre sus costaleros independentistas también incorpora el aviso de que no deben perder de vista que el Gobierno y ellos se quedarán sin control sobre la ley una vez que sea aprobada definitivamente por el Congreso y su aplicación quede en manos de les juges.

Carles Puigdemont s’inquiète de l’amnistie, mais ce qui préoccupe la Moncloa, ce sont les Budgets Généraux de l’État (PGE), et bien qu’ils se gardent bien de lier une chose à l’autre, l’amnistie est liée aux Budgets de cette année : Le gouvernement Sánchez veut qu’ils obtiennent l’approbation finale du Congrès avant la fin du processus d’examen de la mesure de grâce, afin d’apaiser la tendance révolutionnaire de celui qui reste aujourd’hui un fugitif de la justice espagnole.

Certains budgets, comme on l’entend dire dans le groupe socialiste, « valent bien une amnistie », et à Moncloa on fait aussi peu confiance au parti de Carles Puigdemont qu’à celui des Juntes Socialistes.

L’équipe de Sánchez a tiré plusieurs leçons de la négociation des trois premiers décrets-lois de la législature, et lier le soutien des Junts au PGE est un objectif qu’ils considèrent comme si compliqué, après la mauvaise expérience, qu’ils préfèrent avoir une balle dans la chambre à coucher, en l’occurrence, l’amnistie dont dépend l’avenir de Puigdemont et de tant d’autres personnes liées à Junts et à ERC. Ces derniers, les indépendantistes du Père Aragonès, ne s’en soucient pas puisqu’ils ont pour monnaie les budgets de la Generalitat, tandis que Puigdemont ne se soucie pas de la stabilité de la Generalitat, mais du pire, du mieux.

Les comptes publics de cette année ne peuvent pas avancer sans le soutien de Junts, et la question sociale ne fonctionnera pas comme élément de persuasion si elle n’est pas accompagnée par des homologues du mouvement indépendantiste que Puigdemont peut accrocher directement à son bouton. C’est pourquoi l’équipe du président Sánchez considère la loi d’amnistie comme le seul instrument sûr pour maintenir Puigdemont dans l’impasse, avec ses nuances importantes.

Cette gestion du temps parlementaire confirme que l’affirmation du PSOE selon laquelle l’accord d’investiture de Pedro Sánchez était un pacte législatif ne correspondait pas à la réalité, et que chaque initiative nécessiterait un transfert, surtout une fois épuisée la « lettre » accordant l’impunité à tous ceux qui y ont participé. dans l’organisation de la déclaration unilatérale d’indépendance.

La préparation du PGE prend du retard par rapport aux délais initialement prévus, et il est fort possible que le Trésor n’ait pas le projet prêt avant fin février. Quant à l’amnistie, les procédures pourraient se terminer fin avril ou début mai.

Ce matin, la position finale des socialistes sera connue lors du débat sur les amendements au sein de la commission Justice susmentionnée, sans que le rapport des avocats n’ait d’impact sur eux, qui prévenaient même que la norme pourrait entrer en conflit avec le droit européen en excluant les causes du terrorisme. quand il n’y a pas de phrase finale. Ce projet a été présenté par le PSOE, sous la pression de ses partenaires, et n’a pas été modifié.

Lors de l’élaboration de la loi d’amnistie, les socialistes se sont opposés aux modifications visant à annuler les résolutions judiciaires condamnatoires ou à inclure une certaine forme de réparation dans le cas des dirigeants d’organisations civiles.

En revanche, au-delà du débat d’aujourd’hui au Congrès, les socialistes devront continuer à graisser leurs relations avec Junts, bien plus conflictuelles qu’avec ERC. Les Républicains estiment avoir été « apprivoisés » en raison de leur faiblesse au sein de la Generalitat et aussi parce qu’il existe un lien idéologique bien plus important qu’avec Junts, ce qui rend plus difficile pour eux de se distancier des mesures présentées par la coalition. La preuve en est qu’avec l’ERC, ils n’auraient aucun problème, du moins le croient-ils, à poursuivre la stratégie des décrets-lois, déjà imposée comme norme lors de la dernière législature. Alors que Junts a déjà tout forcé à passer par un projet de loi, et à négocier d’abord avec Puigdemont.

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