Il a tenu tête à Marlaska après sa manœuvre pour ne pas respecter l’égalisation des salaires des policiers et des gardes civils

Le 18 janvier, le Ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, a suscité une vague de critiques après la publication d’une manœuvre controversée visant à ne pas respecter l’égalisation des salaires des policiers et des gardes civils. Il L’exécutif avait fait appel de la décision de la Cour nationaleen date du 27 juin de l’année dernière, qui obligeait le gouvernement à respecter l’accord de péréquation salariale signé en 2018. Et il l’avait fait sans préavis (c’est la Haute Cour qui l’a communiqué aux agents) et après s’être engagé à ne pas fais-le.

Du syndicat EYA, ils rappellent que le jour même de la création de la séance plénière du Conseil de Police, le directeur général de cet organisme a assuré que ladite sentence « ne ferait pas l’objet d’un appel et serait respectée ». Il convient de noter que dans son arrêt, la Haute Cour a obligé le ministère dirigé par Marlaska à entamer une renégociation pour le respect des troisième et huitième clauses de l’entente de péréquation salariale. Concrètement, il s’agit de prévoir un budget pour encourager la création d’emplois pour le personnel de deuxième activité et de réserve, ainsi que pour traiter un une loi sur l’égalité de rémunération qui garantit la fin des inégalités salariales entre les forces de police.

Et sur ce point, le syndicat est direct : « Cette année, les budgets généraux de l’État sont négociés et de la même manière que Il existe des postes budgétaires d’un million de dollars pour la police locale et régionale -en référence claire aux Mossos-, il devrait y en avoir aussi pour la Police Nationale et la Garde Civile. »

Mais loin de tenir sa promesse, lors de sa dernière réunion avec les syndicats qui composent le Conseil de Police (JUPOL-ASP, CEP, SUP, SPP, UPF et EYA), il y a à peine une semaine, le chef de l’Intérieur a caché que l’Exécutif avait fait appel de la sentence. Il s’est limité à lancer des balles et à dire que La décision du Tribunal national « n’était pas définitive ». Bien sûr, il a souligné que l’un de ses objectifs est que les forces et corps de sécurité de l’État « prennent leur retraite comme une profession à risque, comme le font déjà d’autres policiers espagnols ». De plus, selon des sources policières, il a insisté sur le fait que Cette mesure « est au-dessus de tout point ou revendication » de ceux discutés au Conseil. C’est-à-dire que de ses propos on peut déduire que même s’il se concentrera sur les départs à la retraite des agents, la péréquation… rien du tout.

Le problème vient de la méfiance, et comme l’assure le syndicat EYA, le fait que Marlaska leur a caché qu’il avait fait appel d’une décision clé pour sa péréquation « nous amène à nous méfier des récentes promesses » du chef de l’Intérieur. C’est pourquoi, « en signe de protestation », Ils ne participeront pas au prochain Conseil de Police du 26 janvier.. Plantation à laquelle il faut ajouter le manifestation convoquée le 16 mars prochain par la Plateforme pour une retraite digne et une pleine égalité salariale. Elle aura lieu à Madrid, à 12h00 et se terminera devant les portes du Congrès des députés.

Pour l’instant, cette plateforme, qui rassemble syndicats de police et associations de garde civile, se rassemblera ce mardi 23 devant les portes du Congrès des députés, à l’occasion de la comparution de Grande-Marlaska à la Commission de l’Intérieur.

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