Après l'un des printemps les plus chauds de ce siècle, le premier jour de l'été, qui débute ce jeudi à 22h51. Elle sera marquée par le froid et la pluie en raison du passage d'un DANA. Malgré ce début atypique, le été 2024 Il fera probablement plus chaud que la normale dans toute l’Espagne, dans une saison où les pluies pourraient être plus rares que d’habitude.
Le porte-parole de l'Agence météorologique d'État (AEMET), Rubén Del Campo, a annoncé ce mercredi Il pourrait être parmi les 20% des plus chauds enregistrés dans le tiers nord de la péninsule et dans l'extrême est des îles Canaries.. Concrètement, il y a entre 50 et 70 % de chances que cela se produise, même si dans le reste de l'Espagne, cette probabilité est plus faible.
Par ailleurs, Del Campo a précisé que le prochain trimestre pourrait être plus sec que d'habitude, surtout au nord et à l'intérieur de la péninsule. Il a néanmoins demandé d'être « prudent » dans la prévision des pluies par rapport à celle des températures, « qui semble plus claire ».
Le porte-parole de l'AEMET a ajouté qu'il est prévu une situation similaire pour l'Europea pendant l'été, avec une probabilité considérablement élevée, supérieure à 70 %, que le prochain trimestre soit classé parmi les plus chauds jamais enregistrés. Cette prévision couvre non seulement plusieurs pays du sud de l’Europe, mais également des régions d’Afrique du Nord.
D’un autre côté, Del Campo a précisé que Le printemps 2024 a été le dixième plus chaud depuis le début de la série AEMET en 1961 et le huitième plus chaud depuis 2006. Cela signifie que les printemps avec des températures supérieures à la normale se sont accumulés au cours des 18 dernières années, « un exemple supplémentaire du réchauffement dont souffre le climat espagnol », souligne le porte-parole.
Il a précisé à son tour que La pluie « a été proche de la moyenne » et que 189,4 litres par mètre carré (l/m2) ont baissé, soit 5 % de plus que d'habitude. Cependant, durant cette saison, des contrastes géographiques notables en matière de pluviométrie, des conditions extrêmement humides dans des régions telles que la Galice et certaines parties de l'Andalousie, aux sécheresses importantes dans la Communauté valencienne et à Alicante. Mars s'est imposé comme le quatrième mois le plus humide du siècle, tandis qu'avril et mai ont été considérablement plus secs que d'habitude.
À la fin du printemps, les bassins qui se jettent dans l'océan Atlantique sont sortis de la sécheresse météorologique (12 mois) due au manque de pluie, mais les bassins du versant méditerranéen restent dans cette situation, à l'exception de l'Èbre. Par contre, si l'on analyse la situation de pénurie d'eau à long terme (36 mois), la sécheresse de longue durée se poursuit dans une grande partie de la péninsule, a conclu le porte-parole de l'AEMET.