La situation du La Mutualité Générale des Fonctionnaires Civils de l’État (MUFACE) génère chaque jour davantage d’incertitude. Les assureurs ont jusqu'au 5 novembre de s'asseoir à la table des négociations et de répondre à l'offre faite par le gouvernement. Cette proposition représente une augmentation des primes annuelles pour les assureurs de 17,12% par rapport aux 14% que l'exécutif proposait initialement.
Le Conseil des ministres a approuvé cet appel d'offres pour le nouvel accord pour les années 2025 et 2026, et le ministre de la Transformation numérique, Óscar López, a assuré qu'il était « la plus grande hausse de l'histoire ». Cependant, cette offre peut être insuffisant pour les mutuellespuisqu'ils continueraient avec des pertes.
Qu’est-ce que MUFACE ?
C'est un établissement public dépendant du ministère de la Transformation numérique et de la Fonction publique chargé de fournir des soins de santé au groupe de fonctionnaires publics en Espagne.
Dépendant du gouvernement, le MUFACE réclame depuis plusieurs mois une négociation dans laquelle est proposée une augmentation des primes pour les assureurs, car ils subissent actuellement des pertes de plus de 200 millions d'euros chaque année. Spécifiquement, L'idée du MUFACE était d'obtenir une augmentation de 24% de la prime pour pouvoir assumer les coûts qui implique de servir plus de 1,5 million de fonctionnaires, tandis que le les assureurs ont demandé une augmentation de 40%.
Face à ces revendications, l'Exécutif a lancé la proposition des 17,12%, alors maintenant Adeslas, DKV et Asisa ont le dernier mot pour décider s'ils acceptent, ou si au contraire ils lancent une contre-offre améliorer les conditions actuelles.
Les assureurs prétendent des pertes
Selon les mutuelles, la proposition du Gouvernement est « totalement insuffisant ». La prime initialement demandée était de 40 %, ce qui signifie que les 17,12 % proposés sont très loin de l'idée des assureurs, qui font état de pertes annuelles de 200 millions d'euros.
De l'association patronale ASPE, ils assurent que Le MUFACE fait économiser à l'État plus de 890 millions d'euros. Une économie qui peut désormais disparaître en raison de l'incompatibilité des mutuelles pour faire face aux dépenses.
Un assureur refuse de collaborer avec MUFACE
En attendant de connaître la décision des assureurs liés à MUFACE, Mapfre exclut un retour à la mutuelle. Comme le rapporte l'Efe, l'assureur apprécie de pouvoir signer un nouveau contrat si les conditions sont optimales, mais constatant que cela ne sera pas le cas, Mapfre n'envisage pas de revenir.
Il faut rappeler que cette mutuelle Il était déjà lié à MUFACE en 2009.
Que peut-il se passer s’il n’y a pas d’accord ?
L'accord signé par le Gouvernement et les assureurs est valable jusqu'au 1er janvier 2025. Désormais, la mutuelle n’aura plus à fournir de services aux fonctionnaires. Dans le cas où l'entité et l'Exécutif ne parviennent pas à un accord, le MUFACE pourrait disparaître.
Cette disparition entraînerait de graves problèmes de santé publique. Sa suppression signifierait qu'à compter du 1er janvier plus de 1,5 million de fonctionnaires migrent vers le système public, générant un effondrement bien plus important que celui qui existe actuellement. Si les soins de santé publics sont déjà très sollicités en raison de la mauvaise qualité et des longues listes d’attente, la disparition de Muface rendrait ces problèmes encore plus graves.
De plus, puisque le La Centrale Syndicale Indépendante de la Fonction Publique (CSIF) a annoncé des mobilisations en cas de non-accord.