Les associations de la Garde civile et une grande partie du corps ont dénoncé ces derniers temps que le gouvernement veut acculer, jusqu'à sa disparition, la Benemérita avec les décisions prises par le ministère de l'Intérieur dirigé par Fernando Grande-Marlaska. En ce sens, l'un des centres d'activité de la Garde civile a toujours été le monde rural et l'une des menaces qui pèsent désormais sur le Corps est une restructuration territoriale qui réduirait le nombre de casernes dans toute l'Espagne et qui, selon le prévient le PP après un arrêté approuvé par le Gouvernement en décembre dernier, on prévoit déjà la fermeture du 61. Face à cette menace, le PP a lancé une offensive pour arrêter tout déclin de la Benemérita dans le monde rural : en ce sens , il a déjà enregistré (le 30 août) une proposition de non-loi (PNL) pour débat et vote à la prochaine Commission de l'Intérieur qui s'engage à renforcer la présence de la Garde civile dans les villes d'Espagne.
Comme l'a indiqué le PP au PNL, la restructuration territoriale de la Garde Civile met en danger jusqu'à 585 postes du Corps dans les zones où sont actuellement déployés 8.000 agents. Cette circonstance, de l'avis du parti d'Alberto Núñez Feijóo, souligne que le Gouvernement « sacrifie le droit à la sécurité des petites villes », où est déployée la Garde civile, puisque le plan est d'établir des centres opérationnels dans la plupart des cas qui prendront sur les postes les plus petits, au point qu'ils « manquent de compétences ». En ce sens, les populaires dénoncent non seulement que le droit à la sécurité des habitants des villes d'Espagne est compromis, mais aussi que l'on décourage la possibilité qu'il y ait des Espagnols qui envisagent d'aller vivre dans les zones rurales, compte tenu de la possibilité de télétravail.
Le PNL du PP, dirigé par Ana Vázquez, compte douze points. La première exhorte le gouvernement à « renforcer le déploiement territorial de la Garde civile » ; la seconde, de « s'engager à maintenir sa présence » dans toutes les casernes déployées dans toute l'Espagne, en fournissant davantage de ressources personnelles et matérielles ; le troisième, « collaborer » avec les conseils municipaux des zones rurales pour maintenir la sécurité des citoyens ; le quatrième, « paralyser d'urgence » le transfert des unités frontalières et du procureur, ce qui produit un « chagrin » vers les zones à faible densité de population ; le cinquième, de « ne procéder » à la fermeture d'aucun poste Benemérita ; le sixième, « renforcer » tous les postes dans les zones dépourvues de police locale ; le septième, pour couvrir tous les postes qui semblent actuellement vacants ; le huitième, « développer un plan d'incitation professionnelle et économique » pour les agents qui occupent des postes peu demandés dans les zones rurales d'Espagne ; le neuvième, « utiliser d'urgence » les postes vacants du personnel de réserve sans destination pour fournir davantage d'agents à la caserne ; le dixième, pour « arrêter le démantèlement » de Seprona ; le onzième, « approuver » lors des prochains appels à emplois publics les postes suffisants pour couvrir les pertes existantes ; et le douzième, « faire » des investissements suffisants pour améliorer les casernes en mauvais état.
Ainsi, avec ce plan, le PP entend renforcer la Garde civile au moment où il accuse le gouvernement de « démanteler la sécurité dans les zones rurales ». En plus de la restructuration territoriale, qui implique la suppression des casernes (actuellement il y en a près de 2.000 dans toute l'Espagne), les populaires mettent également en garde contre l'attention portée par les gardes civils car il y a de moins en moins de postes ouverts 24 heures sur 24. un jour. En ce sens, avec la pénurie croissante d'agents, il sera de plus en plus difficile de pourvoir les postes existants et cela nuira à la présence policière dans les zones rurales d'Espagne, ce que le PP veut éviter.